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Statu quo : fragment.II(b)
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Chérie n°3 : l'escarpolette
Caiu egual...
Casa Beagá
2015
Manifesto
Pupa l’imaginal, 2018
caisson en bois, haut-parleur, amplificateur, capteur de pouls, peau de silicone et goudron, monte charge,
250 × 100 × 140 cm.
Pupa est une sculpture sonore dont la structure de bois est inspirée des caissons de basse appelés Super Scooper. Ce sont des enceintes de diffusion sonore que nous pouvons habituellement apercevoir dans les sound systems Dub et les free party (ou rave party). Tel un modèle, cette forme totémique rémanente dans le travail de l’artiste fut prétexte à l’expérimentation d’un bon nombre de techniques comme autant de prototypes à l’expérience actuelle.
Cet organe vibratoire est capable de lire et interpréter le rythme cardiaque au moyen d’un capteur de pouls appelé oxymètre. Mis en quarantaine, il est isolé d’une structure de sound-system et expire ses miasmes comme pour répondre aux propres pulsations cardiaques du spectateur/patient.
La recherche de matière dont il fut l’objet est inspirée par la façon dont les cigales se servent de leur abdomen comme caisse de résonance. Par analogie, les vibrations de la membrane du haut-parleur sont amplifiées dans le caisson de bois. C’est donc d’une sorte d’épiderme imaginal qu’il s’agit ici, de la chrysalide, nymphe ou pupe que revêtent les insectes lorsqu’ils effectuent leur dernière transformation.
Celle qui aboutira au stade final dit imago.