2023
Exposition : Squ'arts d'hiver
Lampyris

Exposition : Barangaï #4
Ambrosia

2022
Haler là !

2021
Exposition : R-CAS Festival #6
Les communicantes : La mémoire des huîtres

2020
Exposition :  Sonoptic
Festin nu

2019
Exposition : Portfolios
Les pas-nés
 
Exposition : À bras-le-corps
      Série des Chitines
      Statu quo : fragment.II(b)

2018
Pupa l'imaginal
Statu quo : fragment.I(b)
Intox


2016
Exposition : Palpitação Contention
  Chérie n°3 : l'escarpolette
     Caiu egual...
     Casa Beagá
 
2015 
Manifesto
 

    Chérie n°3: l’escarpolette fut initiée par la découverte et la capture d’une mante religieuse sur un cactus dans les jardins du centre d’art contemporain d’Inhotim à Brumadinho au Brésil. Elle fut étudiée et gardée quelques temps en captivité sous une cloche aménagée jusqu’à sa libération précipitée par une dernière mue lui octroyant la faculté de voler. Durant l’observation de l’insecte à l’appétit féroce, l’attention fut particulièrement portée sur le mouvement que celle-ci effectuait pour capturer ses proies. D’avant en arrière la mante se balance afin de lancer ses pattes ravisseuses avec une agilité et une grâce surprenante. C’est ce balancement qui est ici comparé à celui que représente Fragonard dans le somptueux décor végétal du tableau Les hasards heureux de l’escarpolette.
La composition est traitée de manière presque picturale, les tons roses et blancs des tissus trouvés lors d’un voyage dans la région de Bahia évoquent ceux des drapés du tableau, en suspend sur un fond de bâche verte.

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Le fond vert propre à l’incrustation numérique peut être vu comme le lieu de toutes les projections, royaume du fantasme et de l’inconnu au même titre que la forêt dans les représentations picturales des XVIIIème et XIXème siècles.