2023
Exposition : Squ'arts d'hiver
Lampyris
Exposition : Barangaï #4
Ambrosia
2022
Haler là !
2021
Exposition : R-CAS Festival #6
Les communicantes : La mémoire des huîtres
2020
Exposition : Sonoptic
Festin nu
2019
Exposition : Portfolios
Les pas-nés
Exposition : À bras-le-corps
Série des Chitines
Statu quo : fragment.II(b)
2018
Pupa l'imaginal
Statu quo : fragment.I(b)
Intox
2016
Exposition : Palpitação Contention
Chérie n°3 : l'escarpolette
Caiu egual...
Casa Beagá
2015
Manifesto
Haler là !, 2022-23
exosquelette en résine époxy et fibre de verre,
Vue de la sortie de résidence à la Villa Antonine, associtation Les écluses de l'art, Béziers, 2022
« [...] Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les excréments mêmes de la société, les aliments nécessaires pour produire les œuvres qui fascinent et bouleversent ses semblables. L’artiste, tel un scarabée, se nourrit de la merde du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourriture abjecte il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté. »
Wajdi Mouawad
La déambulation sonore Haler là ! est une intervention urbaine réalisée pour la première fois aux abords des canaux toulousains et contestant la fermeture administrative du collectif d’artistes autogéré Mix’art Myrys.
Telle l’œuvre du scarabée bousier longtemps étudié par l’entomologiste Jean-Henri Fabre, cette action consiste en une marche doublée d’une persévérance à s’acquitter d’une tâche physique à priori vitale.
Equipé d’un exosquelette digne de science-fiction et harnaché à un système son, elle évoque la pratique du halage dans le fait de tirer un fardeau à soi à l’aide d’un câble ou d’une corde parfois appelé « bricole ». Antérieure à l’arrivée des engins motorisés, cette technique permettait ainsi de remorquer des péniches à la seule force humaine (ou animale) le long des voies navigables et des quais.